Jajoute de la couleur, il en manque. J'en suis sure. Ensuite je brosse, je brosse et brosse ma chevelure. Dans cette prison oĂč j'ai grandie. Et je me demande et demande et demande et demande. OĂč se cache la vraie vie? Et demain soir. S'Ă©lĂšvent les lumiĂšres. Comme c'est le jour de mon anniversaire. OĂčest la vraie vie est une chanson du film de disney Raiponce. Sept heures, je me reveille et dehors il fait clair Vite, je balaye, il faut que la maison brille Je cire, je frotte, je range et je chasse la poussiĂšre Je nettoie chaque placard jusqu'Ă  sept heures et quart Ensuite je lis un livre, et mĂȘme deux ou trois J'ajoute quelques couleurs qui ne plaisent qu'Ă  moi Puis c'est guitare Contactgratuit avec nos professeurs particuliers pour des cours Ă  domicile ou chez le prof. Se connecter Inscription gratuite. Suisse Français CHF. Page d'accueil; Comment pouvons-nous vous aider ? Donner des Cours; Donner des Cours. Lieu Collonge-Bellerive. Âge de l'Ă©tudiant Âge de l'Ă©tudiant. 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Article prĂ©cĂ©dent (01/09/2004) ANGELS WE HAVE HEARD ON THE HIGH * » Lire la suite. Article suivant (01/09/2004) EIGHT DAYS A WEEK Qn7k. G D7 Quand je me tourne vers mes souvenirs G Je revois la maison oĂč j'ai grandi D7 Il me revient des tas de choses G Je vois des roses dans un jardin Em LĂ  oĂč vivait des arbres, maintenant G La ville est lĂ  Em Et la maison, les fleurs que j'aimais tant G N'existent plus G D7 Ils savaient rire tous mes amis G Ils savaient si bien partager mes jeux D7 Mais tout doit finir pourtant dans la vie G Et j'ai dĂ» partir les larmes aux yeux D7 Mes amis m'ont demandĂ©e "Pourquoi pleurer" G DĂ©couvrir le monde vaut mieux que rester Em Tu trouveras toutes les choses qu'ici G On ne voit pas, Ah, Ah, Ah, Ah, Ah Em Toute une ville qui s'endort la nuit G Dans la lumiĂšre G D7 Quand j'ai quittĂ© ce coin de mon enfance G Je savais dĂ©jĂ  que j'y laissais mon coeur D7 Tous mes amis enviaient ma chance G Mais moi, je pense encore Ă  leur bonheur D7 À l'insouciance qui les faisait rire G Et il me semble que je m'entends leur dire Em Je reviendrai un jour, un beau matin G ...F, G Parmi vos rires Em Oui je prendrai un jour le premier train G Du souvenir G D7 Le temps a passĂ© et me revoilĂ  G Cherchant en vain la maison que j'aimais D7 OĂč sont les pierres et oĂč sont les roses G Toutes ces choses auxquelles je tenais D7 D'elles et de mes amis, plus une trace G D'autres gens, d'autres maisons ont volĂ© leur place Em LĂ  oĂč vivaient des arbres, maintenant G ...F, G La ville est lĂ , Ah, Ah, Ah, Ah, Ah Em Et la maison oĂč Ă©tait la maison G OĂč j'ai grandi Em Je ne sais pas oĂč est ma maison G Em La maison oĂč j'ai grandi G Em OĂč est ma maison... G Em OĂč est ma maison G Ma maison...OĂč est ma maison ENTRETIEN. Le trĂšs riche Get Back de Peter Jackson Cahiers nÂș 783 a fait ressurgir la figure de Michael Lindsay-Hogg, rĂ©alisateur d’origine amĂ©ricaine devenu collaborateur des Beatles et auteur de Let It Be, faux film de rupture du groupe. Michael Lindsay-Hogg Un rĂ©alisateur dans le vent Comment avez-vous dĂ©butĂ© Ă  la tĂ©lĂ© anglaise ? Je suis nĂ© Ă  New York mais mes parents Ă©taient Irlandais. J’ai commencĂ© par faire un stage Ă  Grenada Television en Irlande, avant obtenir un job d’assistant rĂ©alisateur Ă  la tĂ©lĂ© anglaise. Il y avait une Ă©mission hebdomadaire de rock, live, qui s’appelait Ready Steady Go ». À chaque fois que le producteur sortait de son bureau, je me dĂ©brouillais pour le croiser dans les couloirs. Un jour il me dit Comment se fait-il que je tombe toujours sur vous ? – Je sais que le rĂ©alisateur part en vacances pour 15 jours, pourquoi ne me laisseriez-vous pas rĂ©aliser l’émission en son absence ? » Il a aimĂ© mon culot et a acceptĂ©. La semaine oĂč je devais terminer ce remplacement, je vois que les Animals et les Rolling Stones vont ĂȘtre programmĂ©s. Alors j’ai dit au producteur Si vous me laissez rĂ©aliser la prochaine Ă©mission, je vous promets que ce sera la meilleure qu’il vous sera donnĂ© de voir. » Bref, c’est comme cela que je suis devenu le rĂ©alisateur de Ready Steady Go ». Et comme j’avais 24 ans, le mĂȘme Ăąge que les Rolling Stones, les Who, les Kinks, les Animals, ça se passait trĂšs bien. J’ai rĂ©alisĂ© l’émission pendant un an, puis on m’a demandĂ© de rĂ©aliser des clips pour ces groupes. Cette forme n’existait pas, c’est comme si j’en avais inventĂ© le concept. J’ai fait entre autres Paperback Writer » et Rain » pour les Beatles, Jumpin Jack Flash » pour les Rolling Stones, avec lesquels j’ai travaillĂ© pendant quinze ans, Happy Jack » avec les Who. Mais il n’y avait aucun canal pour les diffuser, c’étaitquinze ans avant MTV. Seuls les Beatles ou les Rolling Stones avaient assez de pouvoir pour imposer les leurs Ă  la tĂ©lĂ©vision. Comment faites-vous connaissance avec les Beatles ? Ils ne faisaient plus de concerts, n’apparaissaient plus en public car les problĂšmes de sĂ©curitĂ© Ă©taient rĂ©els. Un jour je reçois un coup de fil de la chaĂźne. Brian Epstein leur manager, ndlr avait vu Ready Steady Go » et demandĂ© au producteur si je souhaitais rĂ©aliser un ou deux films de promo pour les Beatles. La production me trouvait trop jeune et avait peur que j’attrape la grosse tĂȘte, mais il leur Ă©tait difficile de dire non Ă  Brian Epstein qui Ă©tait extrĂȘmement important dans le monde du spectacle. Donc je suis allĂ© Ă  Abbey Road pour rencontrer les Beatles. À l’époque, ils Ă©taient aussi cĂ©lĂšbres que des personnages de dessins animĂ©s. C’était comme si je voyais Mickey Mouse ou Bugs Bunny entrer dans la piĂšce ! J’ai expliquĂ© mes idĂ©es de promo, puis nous avons tournĂ© en mai 1966 Paperback Writer » et Rain », qui ont eu du succĂšs. Pour Paperback Writer » vous aviez Ă©crit un vrai scĂ©nario. Oui, c’était ma premiĂšre vidĂ©o et je voulais qu’elle soit narrative. J’ai eu l’idĂ©e d’écrire une histoire dans laquelle les Beatles Ă©taient journalistes. Je voulais les filmer dans une salle de rĂ©daction avec McCartney qui tape son roman Ă  la machine. Ils ont approuvĂ© l’idĂ©e, mais quelques jours avant le tournage, je reçois un appel du bureau de Brian Epstein. Il me remerciait mais il ne voulait rien de narratif, juste montrer les garçons en train de jouer, avec des gros plans sur eux ce que voulaient voir les gens dans le monde entier, c’était juste le visage des Beatles, c’était plus vendeur. PourLet It Be j’ai aussi compris qu’il fallait que je m’approche de leur visage autant que possible, pour voir les mouvements de leurs yeux, leurs Ă©changes de regards qui trahissaient leurs pensĂ©es. C’était un moyen de s’éloigner du cĂŽtĂ© dessin animĂ© dont je vous parlais. Quand Epstein est venu nous voir tourner Paperback Writer », je lui ai demandĂ© s’il serait d’accord pour que je fasse un mini-film, une petite histoire avec les Beatles, il m’a rĂ©pondu Peut-ĂȘtre plus tard. » Quelque temps aprĂšs, ils ont tournĂ© Strawberry Fields Forever » avec Peter Gordon, en janvier 1967, qui Ă©tait un peu plus narratif. Avant que je ne retravaille avec eux, Brian Epstein meurt en aoĂ»t 1967. Sa disparition leur a mis un coup, c’est le seul manager qu’ils avaient eu, ce n’était pas un grand homme d’affaires mais il aimait vraiment les Beatles. Ce sont les Beatles qui vous ont engagĂ© pour Let It Be ? Oui. En 1968, pour le tournage du clip de Hey Jude », je dis Ă  McCartney qu’il y a un problĂšme avec la chanson. Les Beatles Ă©taient certes charismatiques, mais je ne pouvais pas simplement rester sur leurs visages pendant les quatre minutes de la coda finale. J’ai donc eu l’idĂ©e de les filmer entourĂ©s de gens, pas uniquement des fans, un public trĂšs mĂ©langĂ© des mĂ©nagĂšres, un homme avec un turban, un gamin noir, un postier
 des personnes qui reprĂ©sentaient l’Angleterre de 1968. Le clip a eu beaucoup de succĂšs. Une chose trĂšs importante s’était passĂ©e pendant le tournage. Entre chaque prise, il fallait attendre environ dix minutes, le temps de recharger les camĂ©ras, de se recaler, et pendant ce temps les Beatles ne savaient pas trop quoi faire. Alors ils avaient dĂ©cidĂ© de reprendre des morceaux qu’ils jouaient Ă  Hambourg Little Richard, des titres de la Motown, Buddy Holly
 Ils s’étaient retrouvĂ©s Ă  jouer devant 150 personnes ravies de ce concert gratuit. Peu de temps aprĂšs, alors que je travaillais sur le Rock and Roll Circus des Rolling Stones, je reçois un coup de fil de McCartney qui me demande de venir les voir dans leurs bureaux Ă  Savile Row. Le tournage de Hey Jude » leur a donnĂ© l’envie de rejouer en public. Quelque chose de diffĂ©rent, d’extraordinaire, un grand show qu’ils me proposĂšrent de filmer. Paul a eu une bonne idĂ©e pourquoi ne pas faire un documentaire, un film qui montrerait les Beatles en rĂ©pĂ©tition ? Comme une sorte de bande-annonce du concert qui serait diffusĂ© Ă  la tĂ©lĂ©vision ? Les Beatles n’avaient aucune idĂ©e quant au lieu du concert et la premiĂšre semaine de tournage dans les studios de Twickenham, nous n’avons pas arrĂȘtĂ© de chercher oĂč ils pourraient jouer. Ringo voulait le faire au Cavern Club Ă  Liverpool, qui aurait Ă©tĂ© parfait Ă  leurs dĂ©buts mais maintenant qu’ils Ă©taient connus mondialement, il fallait un endroit plus important. Quelques jours plus tard, je tombe sur une photo d’un amphithéùtre en Libye et je me dis que ce serait bien pour les Beatles de jouer dans un endroit qui Ă©tait le centre du monde il y a deux mille ans. En plus, toute une population mĂ©langĂ©e vivait aux alentours de l’amphithéùtre. J’ai pensĂ© que les Beatles pourraient commencer les rĂ©pĂ©titions dĂšs l’aube et, en entendant leur musique, petit Ă  petit, les gens quitteraient le dĂ©sert pour venir dans l’amphithéùtre. Et Ă  minuit, dans cet amphithéùtre Ă©clairĂ© par des torches, il y aurait juste les Beatles et le Monde ! C’était l’idĂ©e. Paul et John Ă©taient pour. John voulait louer un bateau pour y faire des rĂ©pĂ©titions avec des fans et des amis
 Puis George Harrison a quittĂ© le groupe il Ă©tait d’accord pour jouer, travailler sur un album, mais il ne voulait pas de concert. C’est lui qui voulait dĂ©jĂ  arrĂȘter les tournĂ©es en 1966. Nous ne savions pas quoi faire, mais nous avons quand mĂȘme continuĂ© Ă  tourner. Au bout d’une semaine, George Ă©tait d’accord pour revenir Ă  la condition de ne plus entendre parler de concert. Du jour au lendemain, nous avons abandonnĂ© l’idĂ©e d’un grand concert dans le centre du monde et dĂ©mĂ©nagĂ© dans les studios d’Apple pour le documentaire. Les rĂ©pĂ©titions s’y passaient bien, et j’avais filmĂ© de bonnes choses Ă  Twickenham, mais il fallait trouver une fin. Pourquoi pas un concert sur le toit ? Et c’est ce qui s’est passĂ©. Mais cinq minutes avant de commencer Ă  jouer, les Beatles hĂ©sitaient encore. Ringo et George trouvaient qu’il faisait trop froid. Paul Ă©tait pour. Ils n’arrivaient pas Ă  se dĂ©cider et aprĂšs un silence, John a dit Et puis merde, on y va ! » Vous aviez peur qu’ils renoncent au dernier moment ? Oui, trĂšs. J’avais onze camĂ©ras. Sur le toit, dans la rue
. J’en avais mĂȘme cachĂ© une dans le hall pour filmer la police au cas oĂč elle interviendrait. Tout Ă©tait prĂȘt. Mais pas les Beatles. Ils n’étaient plus les mĂȘmes qu’à leurs dĂ©buts, ils approchaient de la trentaine, c’étaient toujours quatre frĂšres mais ils Ă©taient devenus moins solidaires, moins dĂ©pendants les uns des autres et il Ă©tait possible que l’un d’eux refuse. Le concert est un film Ă  lui tout seul, musical, documentaire, et c’est aussi presque un thriller. Il y a du suspense la police arrĂȘtera-t-elle le show ? Je n’en Ă©tais pas absolument sĂ»r mais je me doutais que la police viendrait. Saville Row Ă©tait un quartier d’affaires, de businessmen de la vieille gĂ©nĂ©ration, certains Ă©taient lĂ  depuis la fin de la guerre. L’Angleterre Ă©tait Ă  l’époque un pays trĂšs conservateur. Il y avait une hostilitĂ© Ă  tout ce qui Ă©tait nouveau, le rock, les cheveux longs, la mode, la sexualitĂ©. Je me doutais que nous allions avoir des plaintes des voisins, ces Anglais typiques de Saville Row, en gros manteau et en chapeau melon. Les policiers qui sont montĂ©s sur le toit avaient le mĂȘme Ăąge que les Beatles ; j’imaginais ces types rentrer le soir chez eux et dire Ă  leur femme Tu ne vas pas me croire, chĂ©rie, mais ... ». Les Bobbies ont l’air content d’assister Ă  un concert des Beatles. Ils l’étaient. Ils faisaient juste leur travail de policiers, ils ne voulaient pas les arrĂȘter. Mal Evans a essayĂ© le plus longtemps possible de les embobiner, de gagner du temps en faisant des allers-retours sur le toit, mais au bout d’un moment, ils ont dĂ©cidĂ© d’intervenir. Mal est alors remontĂ© et, par signes, a prĂ©venu les Beatles que la police arrivait et qu’il fallait arrĂȘter le concert. Il a dĂ©branchĂ© la guitare de George mais celui-ci, qui pourtant avait Ă©tĂ© le plus rĂ©ticent pour jouer, l’a rebranchĂ©e, l’air de dire fuck you », et a continuĂ© Ă  jouer Get Back ». Les Beatles Ă©taient plutĂŽt des durs, ils avaient grandi Ă  Liverpool, ils Ă©taient issus des classes moyennes et ouvriĂšres, il valait mieux Ă©viter de se battre sans raison avec McCartney dans une allĂ©e sombre ! L’intervention de la police est d’autant plus utile que les Beatles n’avaient alors plus guĂšre de morceaux Ă  jouer
 Effectivement, ils n’en avaient pas tant que ça. Les seuls qui leur restaient Ă©taient ceux qu’ils ont jouĂ©s le lendemain dans leur studio d’Apple, les ballades The Long and Winding Road », Let It Be » et Two of Us ». Pour les ballades, nous avions besoin d’un piano Ă  queue mais nous n’avions que l’orgue de Billy Preston. Two of Us » nĂ©cessitait une prise de son particuliĂšre. Éventuellement, s’ils l’avaient voulu, ils auraient pu faire des reprises de la Motown, des Miracles, de Chuck Berry, comme ils l’avaient fait entre les prises de la vidĂ©o de Hey Jude ». Le montage de Let It Be a dĂ» ĂȘtre trĂšs difficile, avec soixante heures de rushes. La premiĂšre difficultĂ© a Ă©tĂ© de synchroniser ces rushes. Car la plupart du temps, quand nous tournions Ă  Apple, il n’y avait pas toujours de clap. Cela a pris trois ou quatre semaines. J’ai commencĂ© avec le gros plan du logo des Beatles qui dĂ©corait la batterie ; quelqu’un le prend, le pose sur le piano, qui est lui-mĂȘme dĂ©placĂ©. On entend ensuite de la musique et on dĂ©couvre Paul au piano qui joue une mĂ©lodie classique et non une chanson des Beatles. Ensuite, nous avons procĂ©dĂ© chronologiquement d’abord les studios de Twickenham, puis Apple et ensuite le toit. À Twickenham, les Beatles ne s’entendaient pas trĂšs bien. J’ai voulu conserver de la musique, bien sĂ»r, mais j’ai souhaitĂ© qu’on entende leurs conversations et qu’on les voie discuter le plus souvent possible. Comme lorsque Paul et George s’opposent sur l’arrangement d’un morceau que George finit par proposer de ne pas jouer. Ce n’était pas la fin du monde, juste des dĂ©saccords artistiques entre quatre hommes qui travaillaient ensemble depuis l’adolescence et qui n’avaient pas toujours le mĂȘme avis. Mais pensant que George pourrait bien claquer la porte, j’avais demandĂ© Ă  un ingĂ©nieur du son de cacher un micro dans un pot de fleurs, sur leur table de dĂ©jeuner Ă  la cantine du studio. C’est le jour oĂč George est parti et oĂč John Lennon a immĂ©diatement suggĂ©rĂ© d’engager Eric Clapton pour le remplacer Il ne nous prendra pas la tĂȘte et il est aussi bon. » Sauf que quand j’ai voulu Ă©couter l’enregistrement, je n’ai entendu que des bruits de couverts les voix Ă©taient inaudibles. Mais cinquante ans ont passĂ© et grĂące aux nouvelles technologies et Ă  l’annĂ©e supplĂ©mentaire dont il a pu bĂ©nĂ©ficier grĂące au Covid, Peter Jackson, qui est un magicien de la technologie, est parvenu Ă  sĂ©parer les sons. Avec Get Back, on a pu enfin entendre ce qui s’était dit Ă  ce dĂ©jeuner, la fin de la conversation de Paul et John Ă  propos de George. Je n’ai pas gardĂ© dans Let It Be l’épisode du dĂ©part de George car je voulais d’une certaine façon ĂȘtre solidaire du groupe, d’autant que l’histoire se poursuivait ensuite avec les rĂ©pĂ©titions Ă  Apple puis avec le concert sur le toit. Il est apparu peu Ă  peu, au cours du montage, que Twickenham avait Ă©tĂ© une impasse, mĂȘme si de beaux plans comme celui oĂč John et Yoko dansent ensemble y avaient Ă©tĂ© tournĂ©s. Depuis leurs dĂ©buts, John et Paul Ă©crivaient ensemble mais dans Let It Be chacun venait avec ses propres morceaux et se contentait d’indiquer les accords aux autres. Ils jouaient ensemble mais ne collaboraient pas. Pour le concert sur le toit, Peter Jackson a fait le choix intĂ©ressant de montrer toutes les prises et les faux dĂ©parts des chansons alors que j’avais fait le choix de ne filmer que leur performance, comme les concerts qu’ils faisaient quand ils tournaient encore. À quel stade les Beatles ont-ils vu le film ? À l’étĂ© 1969, nous avons montrĂ© un premier montage de deux heures. Il y avait les Beatles, leurs compagnes, le pĂšre de George Harrison, ma petite amie, Peter Brown qui travaillait Ă  Apple, et tout le monde a semblĂ© avoir bien aimĂ©. Deux jours plus tard, quelqu’un de chez Apple m’appelle pour me demander des nouvelles de la projection. Je lui rĂ©ponds que tout s’est bien passĂ©, que les Beatles ont aimĂ©. Mais le gars me dit Vous ne trouvez pas qu’on voit un peu trop John et Yoko ? » Je trouvais intĂ©ressant qu’on la voie elle Ă©tait lĂ , elle faisait partie du film. Parce que, me dit-il, ce matin j’ai reçu trois appels pour me dire qu’on les voyait trop. » J’ai trĂšs vite compris d’oĂč venaient ces trois coups de fil. C’était leur maniĂšre de dire les choses. Les Beatles ne disaient jamais J’aime » ou J’aime pas » les retours venaient des gens du studio. Sans compter que MGM et United Artists voulaient aussi des changements. Nous avons donc refait un montage qui s’est terminĂ© en octobre 1969. Le film a Ă©tĂ© ramenĂ© Ă  89 minutes. J’étais trĂšs satisfait du rĂ©sultat, ça racontait ce que j’avais voulu raconter, on avait rĂ©ussi Ă  faire un documentaire intĂ©ressant. Personne n’avait encore vu les Beatles rĂ©pĂ©ter, discuter ensemble, se quereller
 Ça ne les gĂȘnait pas qu’on les voie se disputer, la seule chose qu’ils ne voulaient pas, c’était qu’on voie George quitter le groupe et qu’on puisse penser qu’ils allaient se sĂ©parer. J’ai commencĂ© le film avec les quatre Beatles, filmĂ© avec eux, montĂ© avec eux jusqu’au final cut ; c’est seulement aprĂšs la sortie qu’ils se sont sĂ©parĂ©s. Il y a eu une derniĂšre projection, en prĂ©sence de tout le monde. La soirĂ©e s’est terminĂ©e au restaurant puis dans la discothĂšque du sous-sol, avec Ringo, un danseur acharnĂ©, Paul et Linda. Comment et Ă  quel moment a Ă©tĂ© distribuĂ© le film ? Il y a eu plein de discussions pour savoir qui allait distribuer le film, Allen Klein, leur quasi-manager, pensait Ă  la MGM, je voulais United Artists
 et entretemps, les Beatles ont implosĂ© et se sont sĂ©parĂ©s. Let It Be est finalement sorti un mois aprĂšs et du coup, les gens ont cru que j’avais filmĂ© leur sĂ©paration, que c’était un film qui parlait de ça. Ils ne savaient pas que Let It Be avait Ă©tĂ© tournĂ© neuf mois avant. Peter Jackson m’a dit une chose trĂšs pertinente Let It Beest un orphelin, que tu es le seul Ă  n’avoir pas abandonnĂ©. » Et il avait raison, c’est un film orphelin. Les Beatles ne sont mĂȘme pas venus Ă  la premiĂšre, ni Ă  Londres ni aux États-Unis, ils ne voulaient pas que ça leur rappelle la pĂ©riode oĂč ils Ă©taient ensemble. Mais ce n’était pas un film de rupture. Vous n’apparaissiez pas dans Let It Be, mais avec Get Back vous ĂȘtes devenu un vrai personnage de cinĂ©ma. Lors de l’un de nos tout premiers rendez-vous, Peter m’a dit Je viens de rĂ©aliser que je fais un documentaire sur la fabrication d’un documentaire », et il a ajoutĂ© Je ne peux pas te retirer du film. MĂȘme si je le voulais, je ne pourrais pas couper les scĂšnes oĂč on te voit, tu es partout. » Saviez-vous que Jean-Luc Godard, qui en 1968, montrait dĂ©jĂ  les Rolling Stones en rĂ©pĂ©tition dans One + One, voulait d’abord tourner avec les Beatles ? C’est possible, et Brian Epstein aurait Ă©tĂ© d’accord, car il voulait le meilleur pour eux. Godard et moi avions d’ailleurs le mĂȘme chef opĂ©rateur, Tony Richmond, qui a aussi travaillĂ© sur le Rock and Roll Circus. Tout le monde voulait travailler avec Fellini ou Godard, Ă  l’époque. Je sais que les Rolling Stones voulaient tourner avec Fellini. Vous savez, Ă  l’époque dans le monde du rock, il y avait beaucoup d’idĂ©es dans l’air. À un moment, Mick Jagger a eu les droits d’Orange mĂ©canique et il m’a demandĂ© si je voulais faire le film, puis Kubrick les a rĂ©cupĂ©rĂ©s et a fait un film formidable. Avez-vous eu envie de faire un autre film avec vos rushes ? Cela fait vingt ans que j’essaie de ressortir le film. Les Beatles le savaient, mais ils avaient chaque annĂ©e des prioritĂ©s, de nouveaux projets comme le documentaire sur George Harrison, la réédition des vidĂ©os
 Paul a toujours Ă©tĂ© favorable Ă  ce que le film ressorte mais les choses Ă©taient compliquĂ©es. John est mort. Ringo qui n’a pas revu le film depuis cinquante ans dit n’en ĂȘtre pas satisfait. Pour Olivia Harrison, la pĂ©riode du film Ă©tait un moment oĂč George n’était pas trĂšs heureux. Paul devait gĂ©rer plein de choses Ă  la fois, les affaires du groupe, les affaires de famille. Et la ressortie de Let It Be Ă©tait toujours repoussĂ©e. Il y a trois ans, Ă  Londres, je rencontre John Clyde l’un des producteurs de Get Back. Il me que dit Peter Jackson a visionnĂ© plusieurs heures de rushes de Let It Be et qu’il veut en faire quelque chose. John Clyde pensait sans doute que je m’y opposerais, mais j’ai acceptĂ©. Ce qui Ă©tait censĂ© se passer, c’est que Let It Be sorte aprĂšs Get Back. Techniquement, tout est prĂȘt, il faut juste retoucher un peu les couleurs. L’image en 16mm Ă©tait trop sombre aprĂšs le gonflage en 35mm, faute d’attention. Giles Martin le fils de George Martin a dĂ©jĂ  commencĂ© Ă  travailler le son
 Mais avec Apple TV, on ne peut jamais savoir ce qui va se passer. Il y a une scĂšne dans Get Back oĂč je viens d’avoir l’idĂ©e du concert dans l’amphithéùtre en Libye et je dis aux Beatles Donc c’est ok, vous ĂȘtes tous d’accord on y va ? » John Lennon me rĂ©pond Tu sais, nous pouvons te dire oui ce soir et non demain ! » C’est un peu comme ça chez Apple ! Vous avez continuĂ© Ă  travailler avec Paul McCartney aprĂšs Let It Be. C’est vrai. On se voyait frĂ©quemment avec Paul. Il m’a demandĂ© de faire des clips pour son groupe, les Wings. J’étais content de faire ça, j’ai toujours aimĂ© les chansons de Paul pendant et aprĂšs les Beatles. Nous avons fait Mull of Kintyre » en Écosse, avec des joueurs de cornemuse. En 2000 vous rĂ©alisez Two of Us, l’histoire d’une rencontre Ă  New York entre Lennon et McCartney en 1976. Pourquoi avez-vous ressenti le besoin de faire ce film, par nostalgie ? D’un cĂŽtĂ©, j’avais besoin d’argent. De l’autre, je m’étais dit que je pourrais raconter cette histoire de façon moins sentimentale que d’autres. Je pouvais aussi aider les acteurs Ă  ĂȘtre plus authentiques, par exemple quand pour certaines scĂšnes, ils me demandaient comment Paul et John auraient rĂ©agi dans les mĂȘmes circonstances. Le scĂ©nariste Ă©tait un dingue des Beatles. On avait l’impression qu’il avait lu tous les entretiens et les avait transformĂ©s en dialogues ; il a vraiment fait du bon boulot. J’avais Ă©galement deux trĂšs bons acteurs, Aidan Quinn qui jouait Paul et Jared Harris pour John. Aidan qui Ă©tait un grand fan de McCartney, Ă©tait trĂšs nerveux, il avait peur que Paul n’aime pas le film. AprĂšs la sortie de Two of Us, il est parti en vacances en famille dans une petite Ăźle des CaraĂŻbes. En arrivant, il voit un homme gravir les marches de la maison voisine, c’était Paul McCartney. Aidan se dit Mon Dieu ! Si jamais il n’a pas aimĂ© le film... » Le lendemain, il est sur la plage, quand quelqu’un vient s’asseoir Ă  cĂŽtĂ© de lui. C’était Paul qui lui dit J’ai beaucoup aimĂ© votre film et vous avez trĂšs bien jouĂ© mon rĂŽle ! » À la fin du film, Paul et John regardent Saturday Night Live » Ă  la tĂ©lĂ©. Lorne Michaels met les ex-Beatles au dĂ©fi de venir jouer dans l’émission. Lennon, amusĂ©, est prĂȘt Ă  y aller mais juste avant, il reçoit un appel de Yoko qui lui annonce son retour et le come back tombe donc Ă  l’eau. C’est encore Yoko Ono qui pose problĂšme ! Comme on sait, Yoko avait un pouvoir Ă©norme sur John. C’était une artiste trĂšs connue dans le milieu artistique Ă  New York dans les annĂ©es 50. Elle avait fait de nombreux happenings, participĂ© Ă  beaucoup d’évĂ©nements autour de l’art conceptuel. Quand elle a dĂ©barquĂ© en Angleterre, personne ne la connaissait, c’était juste une Japonaise qui couchait avec John Lennon. John est tombĂ© amoureux d’elle. Je pense qu’à bien des Ă©gards, elle a Ă©tĂ© trĂšs bĂ©nĂ©fique pour lui, j’ai toujours cru Ă  l’importance de leur relation. Elle avait sept ans de plus que John, elle Ă©tait trĂšs sĂ»re d’elle, trĂšs protectrice, c’était comme une mĂšre. John avait perdu la sienne quand il avait 16 ans
 Il Ă©tait trĂšs contradictoire, Ă  la fois agressif, timide, drĂŽle, sympa, mĂ©chant. Tout le monde pensait que Yoko Ă©tait pĂ©nible, mais elle le protĂ©geait de certaines personnes qui l’ennuyaient ou le poussaient Ă  faire ce qu’il ne voulait pas. En termes de dramaturgie, dans Two of Us, John et Paul devaient ĂȘtre seuls, mais il fallait montrer que le plus important, Ă  ce moment dans la vie de John, Ă©tait son lien avec Yoko Ono. Entretien rĂ©alisĂ© par Alain Keit et Thierry MĂ©ranger par visioconfĂ©rence, le 6 janvier. Une version abrĂ©gĂ©e de cet entretien est parue dans le n° 789 des Cahiers du cinĂ©ma. Get Back de Peter Jackson. Blu-ray et DVD. Disney Studios. Nos Ă©lĂšves de Breukelen Ă©valuent leurs vous garantir la qualitĂ© de nos professeurs, nous demandons Ă  nos Ă©lĂšves de Breukelen de les des avis d'Ă©lĂšves et garantis par Apprentus. ÉvaluĂ© sur 5 sur une base de 15 d'anglais ou de français avec une anglophone bilingue GenĂšveHollyNous sommes extrĂȘmement satisfaits et ne pouvons que recommander Holly. Ma fille a Ă©normĂ©ment apprĂ©ciĂ© ses cours avec Holly qui a parfaitement rĂ©pondu Ă  ses besoins et travaillĂ© avec elle sur ses lacunes linguistiques. Holly est patiente et trĂšs motivante. Je recommande vivement ses servicesCommentaire de MIRTHACours par Skype d'anglais, d'espagnol et de français sur mesure Mont-Saint-GuibertVĂ©roniqueExcellente façon de donner cours, bon contact avec les Ă©tudiants et motive pour y arriver. Je recommande pour ceux qui dĂ©sirent apprendre l' de BENJAMINDe langue maternelle malgache amicale, engageante, linguiste et tourisme, j'enseigne le malgache en ligne ou en face Ă  face depuis plus AntananarivoTambyLes cours sont prĂ©parĂ©s, les explications sont claires, la mĂ©thode est pĂ©dagogique. Tamby est trĂšs aimable. J'apprĂ©cie beaucoup les de SANDRINE